It's A Wild Word <Valentine>

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Le soleil brille, tout le monde est épuisé, les autres sont restés au campement tandis que Valentine & Evan sont en train de se baigner dans la célèbre rivière Yellowstone. Qui avait eu l’idée ? Evan bien sûr ! Voyant Valentine se plaindre une énième fois de la chaleur il avait regardé sur la carte où était la rivière la plus proche puis l’y avait emmené. Ils avaient marchés sur 400 mètre avant d’arriver au bord du Yellowstone qui s’étendait à perte de vue. Les jeunes gens étaient ainsi au bord de la rivière, Evan se déshabilla vite puis plongea dans l’eau limpide Valentine pas loin. Il la regarda et éclata de rire en la voyant hurler à cause de l’eau froide.

« Faut savoir, hein !! Chaleur, soif, eau trop froide ! Quand est ce que t’es contente toi au juste, hein ? »

Il se disait alors que c’était bien dommage pour les autres de ne pas les avoir rejoint. A vrai dire Apolline s’était carrément écroulé sur son sac de couchage tandis qu’Aaron & Gillian tentait de cuisiner des hots dogs et de faire un feu. Evan en avait eut marre et avait longtemps cherché quelque chose d’autre à faire alors quand il avait proposé à Valentine d’aller à Yellowstone il avait été ravie de la voir dire oui.
Il aimait bien Valentine, elle avait de la répartie, était classe et franche. Puis, elle était drôlement jolie et charismatique ce qui s’ajoutait à son charme, elle était moins brusque qu’Apolline qui le draguait pourtant très bien. Non franchement, il aimait les trois filles elles étaient belles, bourgeoises et impulsives. Aaron & Evan étaient décidément très chanceux. De plus Rocky Mountains s’annonçait comme un coin vraiment sympa à visiter de par son paysage apaisant et vif en couleur. Ca lui changeait de la Floride et de Londres, toute cette verdure. Le calme de la forêt avait quelque chose de flippant mais ce n’était pas pour autant qu’l n’appréciait pas l’escapade bien au contre, il aimait vraiment beaucoup l’idée d’être seul au milieu de toute cette nature et là, il se rendait que finalement il était vraiment petit au milieu de tout ça. Le seul probléme était qu’il n’y avait pas de réseau et qu’il n’y avait pas de voiture.Ils étaient donc condamnés à faire de l’autostop et parfois tombait sur de sacrés spécimens dont ils se moquaient le soir dans la tente…
C’était quand même un voyage enrichissant à souhaits, il ne regrettait rien.

C’était fou comme la chaleur changeait en fonction des
régions. La Floride était extrêmement chaude mais le soleil de ce foutu ouest américain était brulant et étouffant. Valentine n’était pas conditionnée pour vivre de la sorte, d’autant plus qu’elle n’avait jamais été aussi bronzée de sa vie. Quoi qui l’en soit, il avait marché beaucoup trop longtemps et s’étaient tous arrêter pour monter leurs énièmes campement. Elle détestait monter les tentes, s’était longs et compliquer. Faire le diné, c’était la tache de Gillian et Aaron. Elle il ne lui restait plus qu’a s’attacher ses doux cheveux ébène, qui pourtant assez court, lui donnaient horriblement chaud.

« -Seigneur je bous ! Je le sens, je vais mourir dessécher comme une vulgaire
charogne au milieu de nulle part… J’ai besoin d’ombre et d’eau, tout de suite ! »

Elle commençait a avoir mal a la tête, et sentait sa mauvaise humeur remonter dangereusement. Mais que quelqu’un l’aide bon sang !
C’est en soupirant qu’elle s’approcha d’Apolline, essayant de la faire réagir pour qu’elle trouve une solution ; après tout Valentine n’arrivait pas à réfléchir quand elle chaud. La chaleur était synonyme de plage, donc vacance, donc total repos de son esprit.

« -Il y a une rivière pas loin, quelqu’un est motivée
pour se rafraichir ? »

Rafraichir ? Où ? Quand ? Quoi ? Bien sur qu’elle était motivé, elle était même prête à y aller en courant. Oh merci Evan, l’homme de la situation.

« -Je te suis … allé vite ! »

Elle n’avait pas attendu les autres, qui étrangement
semblaient occuper ; elle ne prit même pas son maillot hermès qui se sentait si délaisser depuis Miami. Valentine agrippa le bras d’Evan puis l’entraina d’un pas pressant vers … étant donner si inaptitude à lire une carte, elle du se résoudre à suite le bel anglais.

Ce fut un soulagement exquis quand elle entendit le bruit de l’eau fraiche et après s’être empressée de retirer son débardeur et son short, elle fonça dans l’eau … froide ! Beaucoup trop froide ! Poussant un cri qui se voulait hystérique de pas se choc psychologique et physique. Passer d’un extrême a l’autre était assez désagréable, ce fut d’ailleurs pour ça qu’elle lança un regard mesquin et de reproche à son compagnon qui critiquait son indécision.

« -Je suis une femme délicate, qui a besoin d’une
certaine attention comme par exemple m’avertir que cette eau est glaciale ! »

Elle passa une dans ses cheveux aux pointes mouillées puis aborda un sourire satisfait.

Valentine finit par plonger doucement dans l’eau puis resta submerger quelque seconde. Ca faisait longtemps qu’elle ne s’était pas sentie aussi bien. La sensation fut meilleurs quand elle émergea et sentit une brise légère voiler sa peau mouiller tendit que les arbres se mouvaient dans une mélodie agréable. Elle sourit à Evan qui lui aussi semblait apprécier le paysage.

« -Finalement t’as de bonne idée de temps en temps =) »

Invité

Le contact de l’eau fraîche sur la peau D’Evan lui insuffla une onde de liberté et de bien-être. Il se sentait bien ici, tout était calme, pas de klaxons, pas de gens qui hurlent tout allait bien dans le meilleur des mondes. Il ne pensait plus à rien, plus de problèmes il avait l’impression que le monde était à lui. Il savait parfaitement que cette sensation était légendaire et que toute sa vie durant il cherchera à le ressentir à nouveau. Tout irait bien, il n’y aurait aucun problème pour lui dans l’immédiat. Et peu importe qu’il soit paumé dans l’Amérique, du moment qu’ils étaient ensemble, ça serait toujours marrant. L’ambiance était bonne même si il arrivait à Gillian de jouer les trouble-fêtes il ne la sentait pas non plus insociable. Il fallait juste qu’elle sorte de l’ombre de ses deux meilleures amies exubérantes mais Evan ne s’inquiétait pas trop pour Gillian. Apolline et son mauvais caractère était déjà nettement plus inquiétant. Mais bon, ce n’était pas ses affaires ils étaient juste compagnon de route.
Evan éclata de rire lorsque Valentine lui dit qu’elle était une femme délicate et qui réclamait de l’attention. Le jeune roux lança :

« Hé, Val, le prince charmant n’existe pas ! »

Sur ce Evan plongea à nouveau dans l’eau limpide et ouvrit les yeux, c’était flou mais l’eau douce ne l’agressait évidemment pas, il souria sous l’eau, content d’être si bien, content d’être là et remonta enfin à la surface juste à temps pour entendre Valentine lui dire que finalement il avait des bonnes idées de temps en temps. Il lui fit un grand sourire et répondit :

« J’ai toujours des bonnes idées c’est juste que t’es trop occupée à écouter celle d’Aaron pour prêter attention aux miennes ! Et non ne nies pas, ça se voit quand tu le regardes et quand tu lui parle ! »

Il connaissait les différentes affinités dans son groupe de voyage et savait parfaitement qu’Aaron ne répugnait pas Valentine. Bien au contraire et Evan ne comptait pas oublier de la titiller à ce niveau-là ! Il s’amusa ensuite à faire la planche caressannt l’eau du bout des doigt. Il avait bien fait de mettre un caleçon noir, tiens !!

Elle pouffa sur sa remarque de la non-existence du prince charmant. Bon Dieu elle était déjà au courant, sinon c’est en duo qu’elle aurait fait ce voyage. Certes l’homme idéal n’existait pas, mais il pouvait se créer. Effectivement, la gente masculine avait tendance à oublier la force psychologique des femmes. Nous manipulons tous le monde à notre guise ^^

« - Je sais, mais j’ai une méthode infaillible. Si tu choisis un homme selon les mêmes critères que tu choisis un sac à main, je te garantis que tu trouveras celui qui est fait pour toi ! »

Elle sourit, se disant qu’elle lui avait parlé comme une copine, chose qu’elle ne se permettait jamais et ne se permettrai pas devant Aaron, de peur qu’il la trouve un peu trop … superficielle. Il était beaucoup trop silencieux, ce qui lui donnait un côté mystérieux que Valentine avait hâte de découvrir.

Finalement reporta son attention sur ses dires, tout en s’asseyant sur une pierre plate au bord de la rive. Elle balançait ses longues jambes dans l’eau fraiche, un sourire un peu niais sur les lèvres. En effet, elle était on ne peut plus fière de sa théorie où elle prônait une quantité de point communs encore les mecs et les sacs à main. Par exemple, il existe des listes d’attente pour les plus beaux : quinze jours de patience pour certains (les étudiants et les fourre-tout de L.L. Bean), trois ans pour d’autres (les mecs drôles et les « Birkin » en croco d’Hermès. Cependant, même si vous poireautez depuis trois ans, il peut arriver qu’une femme – Valentine- grille toute la queue en faisant valoir des droits supérieurs aux vôtres =)

-« …Et quand on en a un vraiment sexy, mieux vaut le planquer, sinon ta meilleure amie te l’empruntera en dou … » « …occupée à écouter celle d’Aaron pour prêter attention aux miennes ! Et non ne nies pas, ça se voit quand tu le regardes et quand tu lui parle ! »

Oh mon Dieu, en plus du fait qu’il ne l’écoutait pas, il lui parlait d’Aaron … et avait compris qu’il ne lui était pas indifférent. Elle ne put
s’empêcher de rougir, mais très légèrement, un léger rose presque pastel qui pouvait très bien passer pour l’enthousiasme de prendre du bon temps.

« -De un, je l’écoute car il ne parle pas souvent ton pote, donc j’ai assez d’éducation pour lui prêter oreille ; de deux si je le regardais comme tu dis que je le regarde, il aurait déjà fait le premier pas vu qu’en tant qu’homme, il a un trop plein de libido a évacué ! De trois, je ne comprends pas pourquoi tu me dis ça alors que monsieur Hoffman ne réagit toujours pas aux efforts de miss Mallory ?! »

Elle replongea dans l’eau après avoir détourné la conversation d’elle-même pour se concentrer sur ce narcissique de Don Juan puis nagea jusqu’à lui.
Il flottait sur l’eau, Valentine s’approcha doucement, décider à le noyer s’il descendait sa meilleure amie.

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« Un homme selon les critères d’un sac à main. » E.K ne put s’empêcher de lever les yeux aux ciels, comme c’était ridicule comme phrase ! Les filles parfois pouvaient être d’une stupidité sans pareille mais Evan le savait depuis déjà bien longtemps alors ça ne le choqua pas plus que ça. Ce qui n’empêche que les hommes pouvaient réserver bien de surprises à Valentine. Le roux arrêta alors de faire la planche et fondit dans l’eau une dizaine de seconde. Une fois qu’il fut remonter à la surface, Evan sortit de l’eau et alla s’étendre sur un rocher prés de celui de Valentine. Il ferma les yeux et laissa le soleil réchauffait sa peau alors que la brunette à côté de lui se lançait dans un long discours sur Aaron pour finir par Apolline. Il rouvrit un œil lorsqu’elle lui dit qu’Aaron avait un trop plein de libido évacué. Il se gratta la tête, signe de réflexion. Il connaissait son pote, c’était quelqu’un de souvent silencieux mais il n’en était pas moins cool et marrant lorsqu’il sortait un peu de sa coquille, il semblait se méfier un peu des filles mais Evan connaissait son pote et savait parfaitement que Valentine ne le laissait pas totalement indifférent, même à Evan, elle lui plaisait. Bon, sauf que lui il n’en était pas au point d’avoir envie de l’embrasser ou quoique ce soit. M’enfin voilà, elle était chouette.

« Aaron n’aime pas trop se faire remarquer, il se contente de suivre le mouvement et ça lui va bien. »

Puis il réfléchit sur ce que Valentine venait de lui dire à propos d’Apolline. Elle aussi elle était d’enfer avec son caractère pourri et ses grands yeux bleu. Puis elle était quand même cool même si Evan ne la trouvait pas assez sincére à son goût.

« Non ta copine est trop mesquine je trouve… Faudrait qu’elle essaye d’être un peu plus vraie au lieu de jouer les hypocrites. »

Il poussa un long soupir. C’était dommage parce qu’Apolline pouvait être une fille vraiment géniale mais malheureusement elle était plutôt du genre à n’en faire que sa tête. Le jeune roux se redressa sur le rocher et regarda Valentine.

« Si tu veux te faire Aaron, faut que tu te démarques des autres, il vit dans son monde et pour l’en sortir t’as intérêt à te défoncer ma vieille, à ta place je commencerais tout de suite. Chez lui les minauderies, ça marche pas. »

Il éclata de rire en voyant la tête contrariée de Valentine et demanda :

« C’est méchant, hein ? Allez fais pas cette tête, je sais que tu lui plais. »

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